1843
La première école catholique dont on retrouve la trace sur la paroisse de Notre-Dame fut fondée en 1843 par M. Baudier, curé de Notre-Dame. Cette école était tenue par deux frères des Écoles Chrétiennes. Mais on n'est pas aujourd'hui fixé sur son emplacement.
Les bâtiments qui intéressent aujourd'hui l'école au 65 de la rue Voltaire existaient en partie. On n'y faisait pas la classe mais toutefois l'intérêt des enfants y était tout aussi marqué puisqu'on y fabriquait du chocolat.
1847 – 1874 : Le temps du "Chocolat Gilbert"
Acheté par M. Gilbert en 1847 les bâtiments abritèrent une chocolaterie qui fut exploitée par M. Gilbert et M. Vincenot. L'activité cessa à la mort de M. Gilbert (1874), les bâtiments furent rachetés par M. Olivier.
1878 - 1903 : Création d'une école catholique
1878 - 1884 : L'École Colbert
La congrégation religieuse des Marianistes loue une partie les locaux et y ouvre une école de garçons du nom de Colbert qui subsistera jusqu'en 1884.
1878 - Création de la société civile immobilière "Saint-Victor" dont l'objet est d'acquérir et de gérer les immeubles abritant principalement l'Ecole Saint-Louis et par extension de soutenir les écoles chrétiennes de la ville.
1884 - La société civile "Saint-Victor" décide d'acquérir les écoles congréganistes de la ville dont la laïcisation était progressivement envisagée. Les Marianistes abandonnent leur école Colbert et y sont remplacés par les Sœurs de Saint-Vincent de Paul qui en font une école de filles.
1885 - Cette année là, dans la ville de Rochefort, les écoles libres de filles comptaient 804 élèves (dont 213 à l'école Colbert) et les écoles laïcisées 196.
1886 - C'est grâce à Mme de La Personne, bienheureuse donatrice et bienfaitrice, que la société peut acquérir l'école Colbert. En contre partie et à sa demande, l'école Colbert change de nom et devient l'école Saint-Joseph.
1903 - 1958 : Entre école laïque et école privée libre
1903 - Les actions de sécularisation (1905 loi de séparation de l'Église et de l'État) de l'enseignement entraînent un arrêté ministériel de fermeture de l'école Saint-Joseph alors que son effectif compte 348 élèves. Les Sœurs de Saint-Vincent de Paul se retirent des lieux le 25 juillet.
L'école est cependant maintenue et les directrices Caffin et Argelas s'y succèdent.
1922 - 1957 : Melle Senand devient directrice en 1922 et rachète à la société Saint-Victor l'immeuble qui est alors constitué d'une école et d'un presbytère.
1929 - Vente du presbytère par Melle Senand à l'association diocésaine.
1957 - L'école Saint-Joseph devient École Catholique Libre
1958 – La SCI St Joseph achète l’école à Mlle Senand et confie l’enseignement à la congrégation religieuse de l’Union Chrétienne de Fontenay-le-Comte.
1960 – La SCI donne l’école en gestion par bail à l’AECP Jeanne d’Arc (créée le 18/11/1954).
1972 – La SCI fait dévolution de son actif à l’AECP qui devient propriétaire de l’école.
1996 - Départ de la congrégation religieuse de Fontenay-le-Comte
La tutelle de la congrégation religieuse de Fontenay-le-Comte cessera au départ de sœur Geneviève Bonenfant qui sera la dernière enseignante religieuse de l'école.
Aujourd'hui - L'école Saint-Joseph, en contrat d'association avec l'Education Nationale, est sous la tutelle de la Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique (DDEC) de Charente Maritime.